Articles de presse

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Opération haute vitesse : les petits fournisseurs crient à l’injustice

Dans les derniers mois, Ottawa et Québec ont octroyé une subvention s’élevant à 826 M$ à six géants des télécommunications afin de connecter tous les Québécois à l’Internet haute vitesse d’ici septembre 2022. Cette décision prise par les deux instances gouvernementales suscite de la grogne chez les plus petits fournisseurs déjà bien présents en régions, et ce, depuis de nombreuses années.

Les compagnies qui bénéficient de cette aide financière dans le cadre de l’Opération haute vitesse Canada-Québec sont Vidéotron, Telus, Bell, Cogeco, Xplornet et Sogetel. Cette initiative permettra de brancher environ 150 000 foyers.

La directrice générale de l’entreprise estrienne Cooptel, Marie-Ève Rocheleau, remet en question le processus d’attribution de la subvention s’approchant du milliard de dollars. « Sur quoi est-ce qu’on se base pour donner des millions de dollars à des entreprises privées sans processus de sélection ou d’appel d’offres encadré? » questionne-t-elle.

« Gilles Bélanger a mentionné dans Le Devoir la semaine dernière que ce n’était pas des offres de gré à gré, que c’était des appels d’offres dynamiques. Je ne sais pas ce qu’est un appel d’offres dynamique, mais il n’y a pas d’appel d’offres qui a été fait », explique-t-elle en ajoutant qu’elle est d’avis que la taille de l’entreprise n’est pas un facteur pour écarter les compagnies du processus de sélection.

Le député d’Orford et adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet de l’Internet haute vitesse, Gilles Bélanger, définit les appels d’offres dynamiques comme un principe d’enchères entre les grandes compagnies de télécommunication afin d’assurer la mise en application rapide du projet. Il est d’avis que ce n’était pas possible d’attendre encore plusieurs années afin de connecter tous les Québécois en passant par le processus d’appels d’offres notamment en raison de la pandémie.

« Le problème d’impliquer les petits joueurs, c’est le temps que ça prend. Ça fait depuis 2003 qu’on fonctionne d’une certaine façon au Québec et les régions ne sont pas encore branchées. On s’est dit qu’on allait utiliser une force de frappe, les plus gros joueurs, ceux qui ont le capital pour implanter, mais aussi pour maintenir [l’Internet haute vitesse]. On va les subventionner en partie, mais pas en totalité. On va leur mettre des pénalités sévères, en millions de dollars s’ils ne respectent pas la date de septembre 2022. Il y a une obligation de couverture de territoire à 100 %, mais sans concurrencer les foyers qui sont déjà branchés à la haute vitesse », mentionne-t-il.

De son côté, l’Alliance des télécommunicateurs indépendants du Québec mentionnait à la fin mars par voie de communiqué que « les gouvernements auraient pu octroyer les contrats au prorata du territoire desservi par l’ensemble des fournisseurs, incluant les fournisseurs indépendants. De cette façon, les gouvernements se seraient assurés à la fois d’atteindre leur but de couvrir le maximum de foyers non desservis (ou mal desservis) le plus rapidement possible tout en diversifiant les partenaires et en favorisant une saine concurrence. »

Gilles Bélanger explique que les foyers n’ayant pas accès à une connexion haute vitesse ne faisant pas partie de l’Opération haute vitesse Canada-Québec sont inclus dans des programmes normés tels que Québec branché, Brancher pour innover et Régions branchées.

Marie-Ève Rocheleau considère que le processus d’attribution de la subvention a été inégal. « On se dépêche pour rencontrer une promesse électorale qui est septembre 2022, mais au détriment de la diversité, de l’économie sociale et de la compétition selon moi. »

« Le Québec est plein de trous, car dans les programmes précédents, tout le monde branchait ce qui l’intéressait, sans obligation de brancher à 100 % et selon le modèle de rentabilité », explique le politicien en insistant sur le fait « qu’il a besoin des petits joueurs pour compléter le branchement du Québec. »

Gilles Bélanger soutient que les plus petits fournisseurs pourront couvrir les territoires que les plus grandes compagnies ne sont pas en mesure de desservir. « J’ai un principe d’audit et de vigie des gros joueurs. S’ils sont en retard, je peux leur retirer du territoire et l’assigner à d’autres. C’est pour ça que je veux savoir la force de frappe des petits joueurs. »

Marie-Ève Rocheleau croit que cette mesure vient museler la capacité d’expansion des plus petits fournisseurs. « Ils sont en train de donner une grosse partie du réseau aux plus gros. Ça fait juste diminuer le réseau des plus petits. Ça nous empêche toute expansion possible. On se le dit, on ne met pas de la fibre sur de la fibre. À partir du moment que la fibre est installée, c’est utopique d’aller réinvestir des millions de dollars en remettant de la fibre où elle est déjà existante. En milieu urbain peut-être, mais en milieu rural, ce serait des retours sur investissement de plus de 20 ans. Ça ne ferait pas de sens », souligne-t-elle.

Le député d’Orford mentionne que les plus grands fournisseurs auront l’obligation de maintenir durant minimum cinq ans un taux compétitif chargé aux clients. « Nous, ce qu’on ne veut pas, c’est que le système tombe un an après avoir donné le contrat parce qu’il y a de l’entretien à faire. »

Pour les foyers où l’utilisation de la fibre optique est difficile, voire impossible, M. Bélanger explique que d’autres technologies pourraient être utilisées telles que les satellites à basse orbite. « Il y a des petits joueurs qui ont de bonnes capacités [avec ces technologies]. On va fonctionner de la même façon avec les petits joueurs qu’on a fonctionné avec les gros joueurs. Ce ne sera pas un appel d’offres dans un programme normé où l’énoncé des travaux prenne des mois. »

Mme Rocheleau estime que cette subvention destinée aux grands joueurs des télécommunications est une non-reconnaissance du travail accompli par les plus petites entreprises telles que Cooptel.

Le projet avance dans le Val-Saint-François et dans des Sources

Rappelons que Cooptel a signé des ententes avec les MRC des Sources et du Val-Saint-François afin d’offrir l’Internet haute vitesse aux résidents de ces secteurs. Marie-Ève Rocheleau se dit satisfaite du progrès de ces dossiers. « La MRC du Val-Saint-François va se terminer sous peu et la moitié de la MRC des Sources va se terminer. L’autre partie se terminera en 2022. De notre côté, tout va très bien. Les Municipalités sont contentes. »

Article sur La Tribune

ÉCARTÉE DU PROGRAMME DE BRANCHEMENT À LA HAUTE VITESSE: Amère déception chez Cooptel

Le programme Opération haute vitesse, qui permettra de brancher 148 000 foyers québécois d’ici 18 mois, a accordé des subventions à six entreprises de télécommunications. La coopérative valcourtoise Cooptel ne fait toutefois pas partie de la liste.

Les six fournisseurs d’Internet retenus pour ce programme, financé à la hauteur de 826 millions $ par Québec et Ottawa, sont Bell, Vidéotron, Cogeco, Sogetel, Xplornet et TELUS.

C’est avec stupéfaction que Marie-Ève Rocheleau, directrice générale de Cooptel, a accueilli la nouvelle.

« On semble avoir jugé que notre compagnie n’était pas d’assez grande taille et qu’elle n’aurait pas pu livrer la marchandise à temps. C’est vraiment décevant de constater qu’une entreprise comme la nôtre est ainsi mise de côté, alors que nous avons déjà fait nos preuves dans le déploiement de la fibre optique », lance-t-elle.

Mme Rocheleau affirme avoir exprimé son désarroi auprès de Gilles Bélanger, député provincial d’Orford et adjoint parlementaire du premier ministre François Legault pour le volet Internet.

« Nous avions manifesté notre intérêt pour un éventuel programme, mais en vain. C’est frustrant de constater que Bell et Cogeco, des compétiteurs directs, recevront de généreuses subventions pour participer à cette initiative. On méritait une meilleure reconnaissance! », dit-elle.

La directrice générale de Cooptel ajoute cependant que les projets en cours vont bien et que l’entreprise garde le cap.

« Nous venons de conclure une entente avec les sept municipalités de la MRC des Sources, qui bénéficieront d’un réseau Internet haute vitesse fiable et performant. Dans la MRC du Val-Saint-François, l’implantation de la fibre optique dans dix municipalités se déroule à un très bon rythme. Et nous sommes aussi présents dans d’autres régions à travers le Québec, entres autres dans les MRC des Maskoutains et de Drummond. Notre équipe travaille très bien sur le terrain. D’ici l’an prochain, on aura branché par fibre optique plus de 60 municipalités, avec plus de 50 millions $ en investissements », conclut Mme Rocheleau.

Article de La Pensée de Bagot

Percée rurale de l’Internet haute vitesse

La firme d’ingénierie Stantec a été sélectionnée par Cooptel pour concevoir un réseau de fibre optique au domicile dans la MRC des Maskoutains, ce qui permettra de connecter quelque 4000 résidences et entreprises à Internet haute vitesse.

Ce projet, qui sera réalisé par l’équipe des réseaux extérieurs de télécommunications de Stantec, couvrira les municipalités de Saint-Valérien-de-Milton, de Saint-Dominique, de Saint-Pie, de Saint-Damase, de Sainte-Madeleine et de La Présentation, pour une distance totale d’environ 300 km.

« Plus que jamais, l’accès à un service Internet fiable et rapide est essentiel, tant pour les entreprises qui doivent demeurer en activité que pour les familles qui doivent composer avec le télétravail et l’école à distance, affirme Stephen Montminy, vice-président Énergie, barrages et télécommunications chez Stantec. Notre équipe de télécommunications est heureuse de contribuer à étendre l’accès à l’Internet haute vitesse dans le marché rural au Québec. »

À l’aide de GPS et d’outils à la fine pointe de la technologie, l’équipe effectuera des relevés de terrain, compilera les relevés, réalisera la mise en plans et veillera à la préparation des permis en vue des travaux de connexion. Le réseau de fibre optique devrait être déployé à l’automne 2021.

Cooptel est une coopérative de télécommunications fondée dans la région de l’Estrie il y a plus de 75 ans. Elle fournit des produits et services en matière de téléphonie, d’Internet et de télévision en utilisant la fibre optique jusqu’au domicile pour répondre aux besoins des membres résidentiels et commerciaux dans les milieux ruraux et urbains.

Stantec est active dans le secteur des télécommunications depuis plus de 25 ans. Le groupe spécialisé en réseaux de fibre optique compte plus d’une centaine d’ingénieurs, de techniciens et de spécialistes, principalement basés au Québec, mais également en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. L’équipe réalise annuellement la conception et la supervision de l’installation de plus de 2000 km de fibre optique auprès de divers clients, incluant les grands opérateurs de réseaux de télécommunications nationaux, des fournisseurs locaux, ainsi que certaines entreprises de télécommunications à but non lucratif.

Article sur Le Clairon

Sainte-Cécile-de-Milton est branchée

Tous les immeubles du territoire de Sainte-Cécile-de-Milton sont dorénavant desservis par un réseau de fibre optique, assurant leur accès à des services optimaux de téléphonie, de télévision et d’Internet.

Au total, 225 immeubles sis en périphérie du village peuvent profitent d’un branchement assuré par le fournisseur Cooptel, qui possédait déjà un tel réseau à proximité.

Pour que le projet se concrétise, la municipalité a injecté 74 000 $, soutenue par la MRC de la Haute-Yamaska qui, via le Fonds de développement des communautés, a fourni 60 000 $. Cette aide financière avait été octroyée lors de l’appel de projets 2018-2019, avant la mise en place d’un programme de branchement national.

Dans ce dossier, Cooptel s’engageait à assumer l’entière responsabilité des coûts d’exploitation et de fonctionnement.

Vendredi, le maire Paul Sarrazin s’est réjoui de voir l’ensemble de sa municipalité entrer dans la modernité. À son retour à la mairie, en 2013, il en avait d’ailleurs fait un engagement. Selon lui, les résidants du village profitaient de ces services, mais plusieurs citoyens plus éloignés du centre éprouvaient de sérieux problèmes de connexion téléphonique et Internet, et interpellaient régulièrement les élus à ce sujet.

«On avait fait diverses démarches, mais les compagnies ne voulaient pas s’engager, en raison du nombre restreint d’adresses. On ne cadrait pas non plus dans les programmes offerts. On a tâté le terrain avec Cooptel et ils ont accepté. Ils ont même ouvert un bureau au village», raconte M. Sarrazin.

Combien de foyers se sont prévalus de cette offre? Trop tôt pour le dire. «C’est tout récent. On aura un portrait plus précis au cours des prochains mois.»

Service essentiel

Ce dernier assure que le jeu en valait la chandelle. « En 2021, l’accès aux technologies est essentiel afin de briser l’isolement des secteurs plus éloignés et de favoriser l’égalité des chances aux familles, soit en assurant, entre autres, l’accès à l’éducation, au télétravail ainsi qu’à des soins de santé à partir du lieu de résidence. Pour les entreprises, notamment celles du secteur agricole, l’arrivée de la fibre optique vient grandement faciliter les opérations et rend possible l’utilisation de certaines technologies leur permettant d’être compétitives.»

M. Sarrazin ne cache pas que durant les démarches de la municipalité avec Cooptel, d’autres fournisseurs ont fait leur arrivée à Sainte-Cécile-de-Milton, et que le programme de branchement en région a été annoncé. «On aurait pu profiter de ça, mais on a plutôt choisi d’être audacieux et d’investir pour gagner du temps. Le conseil était unanime.»

Article sur La voix de l’Est

La fibre optique arrive dans les Sources!

La fibre optique fera son entrée dans les foyers des Sources. La MRC et l’entreprise estrienne Cooptel en sont venues à une entente qui permettra aux citoyens d’obtenir internet haute vitesse d’ici 21 mois. Pour Saint-Georges-de-Windsor, Saint-Camille et Wotton, la haute vitesse sera disponible dès le mois de septembre.
« Que tu sois dans le noyau villageois ou dans un rang de campagne, tu auras droit à la fibre optique et à une desserte internet de qualité. Notre souhait est d’avoir du FTTH, soit de la fibre à la maison, partout », assure le préfet de la MRC des Sources, Hugues Grimard.

Le préfet estime que la grande majorité des résidences pourront être branchées. « À moins que ce soit une résidence toute seule à 25 km. Je dirais que 99 % des résidences pourront être branchées. Je ne peux pas dire 100 %, car on a peut-être oublié une maison qu’on n’a jamais vue, mais la grande majorité des résidences auront accès à un service d’internet haute vitesse d’ici 21 mois », se réjouit-il, disant gérer le dossier de l’internet « comme si c’était aussi important que l’électricité, l’eau potable et les égouts ».

La MRC des Sources injectera donc quelque 573 000 $ dans le projet, qui donnera la possibilité à Cooptel de desservir l’entièreté de la population. Au total, il s’agit d’un projet d’environ 6 millions de $.

Rappelons que l’entreprise basée dans le Val-Saint-François a récemment branché plus de 3000 résidences de cette MRC à la fibre optique.

Article sur La Tribune.ca

Cooptel : prospérer pour en redonner toujours plus à sa collectivité

Avec sa fibre optique à la maison, Cooptel propose justement une connexion sans faille, à prix abordable… à prix coopératif!

Solidement implanté en Estrie depuis plus de 75 ans, Cooptel poursuit son ascension. Ces derniers mois, la coopérative a multiplié les branchements. « Malgré la pandémie et les mesures sanitaires qui en découlent, notre équipe a accéléré la cadence pour installer la fibre optique dans des centaines de maisons. C’est un travail colossal, et je suis très fière de notre équipe. Nos employés ont accompli tout un boulot, et ce n’est pas fini. Le développement se poursuit à la vitesse grand V », souligne Marie-Eve Rocheleau, directrice générale de Cooptel.

Les télécommunications sont en pleine croissance. « Tout passe par l’internet, les nouvelles, les achats, les inscriptions etc. », fait remarquer Mme Rocheleau. La pression s’accentue donc pour desservir les milieux ruraux, oubliés des grands joueurs corporatifs de l’industrie. « On ressent le sentiment d’urgence des citoyens. Ils sont d’ailleurs très contents de nous voir arriver! »

Cooptel investira plus de 50 M$ pour déployer son réseau. La coopérative desservira presque à 100 % le territoire de la MRC du Val-Saint-François, et est de plus en plus présente dans la MRC des Maskoutains et la MRC Drummond. Elle desservira aussi sous peu des clients dans la MRC des Sources. Des bureaux régionaux ont ouvert ou ouvriront bientôt pour offrir un service de proximité à la clientèle, une valeur chère à Cooptel.

« On a aussi pris soin de nos membres actuels. Au printemps, on a devancé la ristourne pour les aider, ce qui équivaut à environ un mois de service gratuit sur les services de téléphonie et d’internet On a aussi levé les frais de retard et modifier nos politiques de non-paiement. Nos actions, nos décisions, nos investissements sont toujours tournés vers nos membres. Ce qui donne du sens à nos actions, ce sont les gens. »

Accrédité Employeur remarquable, Cooptel prend aussi grand soin de son personnel, une équipe appelée à grandir prochainement. « Heureusement, le recrutement va bien! Les gens sont attirés par notre culture coopérative et nos valeurs. Ici, on prône le travail d’équipe, l’équité, le respect… Nos employés ont du plaisir à travailler chez Cooptel! »

Article sur la Tribune

Cooptel : valoriser les services de proximité régionale

L’engouement pour les services de notre coopérative ne se dément pas, 1,3 million de dollars en ristournes ont été versés à nos membres au cours des années 2019 et 2020, soit l’équivalent de près de 3 mois de services sans frais. La croissance, appuyée par des choix judicieux et éclairés, est telle qu’afin de répondre à la demande, nous avons agrandi notre bureau d’affaires actuel à Valcourt, nous doublerons nos effectifs et nous ouvrirons de nouvelles succursales. Très impliqués dans notre milieu, nous avons vivement l’intention de poursuivre notre expansion dans les différentes régions du Québec. Pour nous, la fibre optique à la maison est la meilleure technologie qui soit !

Grâce à l’esprit de coopération qui nous anime, nous assurons un service de haute qualité auprès de nos membres et de nos partenaires et nous le faisons à des tarifs coopératifs avantageux. La force de nos employés qualifiés rend notre service à la clientèle accessible et conviviale. Lorsque les clients ont des demandes, il est facile pour eux de communiquer directement avec l’un de nos conseillers. Avec la situation actuelle, les gens sont à même de constater à quel point une connexion fiable est importante pour l’éducation, le travail et rester branché sur le monde !

Pour Cooptel, l’humain reste au cœur de tout développement économique régional. La coopérative se veut le reflet de cette croissance et de cette vitalité en pleine expansion.

Pour en savoir plus sur les services de Cooptel, rendez-vous au www.cooptel.ca

Article sur l’Étincelle

La fibre s'étale dans le Val

Un accès à Internet très haute vitesse pour 3 330 foyers de plus dans la MRC du Val-Saint-François

 

Richmond, le 17 juillet 2020 – Les élues et élus de la MRC du Val-Saint-François ont le plaisir d’annoncer que 3 330 foyers du territoire seront prochainement branchés à Internet très haute vitesse par fibre optique. En effet, 10 municipalités ont signé une entente avec la coopérative de télécommunications COOPTEL afin de rapidement desservir les citoyens qui ne profitent pas encore d’un branchement Internet de qualité, et ce, en offrant des forfaits à prix compétitif. Nous estimons que les trois premières municipalités qui seront branchées seront Ulverton, Kingsbury et Sainte-Anne-de-la-Rochelle.

Rendre accessible Internet à très haute vitesse partout sur le territoire du Val-Saint-François était déjà, avant la pandémie, un enjeu majeur. Dans le contexte de la COVID-19, il était inacceptable pour les élues et élus de s’en remettre entièrement au programme provincial prévu à partir de 2022 et ne couvrant pas l’ensemble du territoire de la MRC. « Avec les mesures de distanciation sociale et le confinement d’une bonne partie de la population, nos citoyens qui n’ont pas accès à Internet sont encore plus isolés et coupés de leurs proches et du reste du monde. Pour les élues et élus des 10 municipalités touchées, cette situation doit être corrigée. Il était donc primordial de tout mettre en œuvre avec COOPTEL pour amorcer dès maintenant le déploiement de ce projet d’envergure. », affirme M. Cayer, préfet de la MRC du Val-Saint-François et maire de la municipalité de Stoke. « D’autant plus que de rendre accessible Internet à très haute vitesse augmentera l’attractivité de notre MRC auprès d’éventuels citoyens » ajoute M. Cayer. Cette réalisation est aussi possible grâce au travail effectué depuis 2 ans par les élues et élus et au Fonds d’appui au rayonnement des régions du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Ulverton, Kingsbury et Saint-Anne-de-la-Rochelle seront probablement les trois premières municipalités à être branchées à Internet par fibre optique à la maison. Suivront: Cleveland, Val-Joli, Saint-Claude, Saint-François-Xavier-de-Brompton, Stoke, Racine et Saint-Denis-de-Brompton. COOPTEL communiquera avec les citoyens concernés en temps opportun afin de leur offrir la possibilité de s’abonner ou de se préabonner à un forfait répondant à leur consommation d’Internet, de télévision ou de téléphonie.

 

À propos de la MRC du Val-Saint-François

La MRC du Val-Saint-François travaille à améliorer la qualité de vie des citoyens de son territoire. Ses principaux mandats sont le développement culturel et touristique, la réalisation du schéma d’aménagement, la gestion des matières résiduelles et le développement économique. Consultez le site web pour en savoir plus : www.val-saint-francois.qc.ca

 

Sources :

Luc Cayer, Préfet et maire de Stoke

Raphaël Teyssier, directeur général

Cooptel a investi plus de 8 millions $ dans la région

D’ici 2021, la coopérative de télécommunication Cooptel s’est engagée à offrir la fibre optique à la majorité des municipalités de la MRC de Drummond, ce qui représente un investissement de plus de 8 millions de dollars.

Rappelons que dans le passé, la MRC de Drummond a approché Cooptel pour participer à son projet de réseau public de fibre optique. Après l’abandon de l’initiative, la coopérative de télécommunication a décidé de prendre en main le dossier.

En ce sens, Cooptel s’est engagée à brancher les municipalités qui désiraient avoir accès au service d’internet haute vitesse, ainsi que celui relié à la télévision et la téléphonie. En 2018, une première entente a été signée avec Wickham.

«Certaines municipalités n’ont pas eu rien à débourser. D’autres municipalités ont déboursé à des hauteurs différentes pour que les projets se fassent», explique la directrice générale de Cooptel Marie-Eve Rocheleau.

Ce ne sont pas toutes les municipalités de la MRC qui sont dans la mire de Cooptel. «Présentement, les seules municipalités que Cooptel ne fera pas, c’est Saint-Lucien, Saint-Cyrille-de-Wendover, Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village et Paroisse et Drummondville», indique Mme Rocheleau.

«Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village est déjà desservi en fibre optique par Maskatel. Saint-Cyrille-de-Wendover, Saint-Lucien et Notre-Dame-du-Bon-Conseil Paroisse, c’est vraiment trop onéreux. Il nous faudrait une bonne subvention pour aller là. Les cœurs de village sont déjà faits par un compétiteur. Il reste seulement les rangs. Les coûts deviennent importants», ajoute-t-elle.

 

Des municipalités heureuses des débouchées

Au début du mois de juillet, le maire de Durham-Sud, Michel Noël, était heureux d’apprendre que Cooptel avait terminé ses travaux d’installation. «Il y a un an et demi, Cooptel nous a approchés pour nous offrir de nous brancher. Ils nous ont fait parvenir des documents, des plans et des routes où ils avaient l’intention de passer. Ils ont fait les travaux», explique le maire. L’entreprise de télécommunication a couvert l’ensemble des frais reliés à l’installation de la fibre optique.

La qualité de vie des citoyens sera améliorée, témoigne M. Noël. «On a presque 90% de notre municipalité qui est en secteur rural. La majorité de ces gens avaient des difficultés de connexion. Il n’y a pas beaucoup de gens qui étaient capables de regarder un film à partir de chez eux. Ils n’avaient pas de services comme ça. Avec Cooptel, c’est de la haute vitesse», assure-t-il.

À Saint-Majorique, la mairesse Line Fréchette se dit fébrile quant à l’arrivée de la fibre optique sur son territoire.

Après l’abandon du projet de la MRC de Drummond, la municipalité a décidé de mener ses propres démarches, en 2019. «Actuellement, le périmètre urbain est déjà desservi par la fibre optique de Bell. Pour ce qui est du milieu rural, personne n’est desservi, précise la mairesse. On a fait sortir des prix parce qu’on était curieux de connaître les vrais chiffres. Quand on a pris connaissance de ces chiffres, on s’est dit qu’on ne pouvait pas passer à côté. C’est 85 000$ pour desservir l’ensemble de la population. On fait filer autant le périmètre urbain que rural.» Contrairement à Durham-Sud, la municipalité de Saint-Majorique a couvert une partie des coûts, aidée par Cooptel.

Selon les observations de Mme Fréchette, le projet sera profitable pour la population. «Les citoyens vont sauver [de l’argent]. En milieu rural, quand tu veux avoir internet, ça coûte extrêmement cher. Le rendement n’est pas nécessairement-là. C’est avantageux qu’on passe la fibre optique, précise-t-elle. Dans le périmètre urbain, en passant une autre compagnie, on donne la chance aux citoyens d’avoir une compétition loyale. Quand tu as juste une personne qui passe chez toi, il y a une différence dans les tarifs.»

Règle générale, la majorité des citoyens seront branchés d’ici 2021. «Ce dossier faisait partie de nos enjeux quand on a été élu. On voulait ça pour nos citoyens. On y tenait. C’est un projet qui se concrétise à moindres coûts. On est très heureux», conclut Mme Fréchette.